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Quand la maladie s'invite

Vous êtes une personne pétillante, pleine de vie, de projets, de curiosité... Vous êtes la personne que l'on aime avoir à nos côtés car vous avez toujours une anecdote, une blague, une expérience intéressante à raconter. Vous aimez la vie, votre vie. Au travail comme en société, votre personnalité dynamique, solide, réfléchie mais teintée d'un  brin de folie vous a ouvert de belles portes. Vous vous épanouissez tant auprès de votre famille que de vos collaborateurs. Bien sûr, comme tout le monde, vous avez votre part de difficultés à surmonter, la vie n'est un conte de Fée pour personne. Vous devez lutter, vous devez vous battre, mais vous y parvenez avec succès.

Jusqu'au jour où....

Vous n'y avez pas prêté attention immédiatement, mais voilà un moment que vous ressentez une fatigue inhabituelle. Fatigue intense, vos yeux se brouillent par moment, votre tête vous fait souffrir. Et puis, ce corps qui devient lourd, pesant, épuisant. Les douleurs aiguës ou diffuses se font de plus en plus fréquentes, des pertes de mémoire et soucis de concentration surgissent et s'amplifient au fil des semaines. Le simple fait de vous lever le matin devient compliqué. Vous vous essoufflez, le moral tombe en chute libre, vous n'avez plus goût à rien tant la fatigue est lancinante.

De rendez-vous médicaux en examens plus approfondis, le verdict implacable finit par répondre à vos interrogations et vos craintes. La maladie s'est lentement, insidieusement, ou plus rapidement installée en vous. Vous allez devoir vivre avec elle. Elle sera visible ou non, elle sera évolutive ou non, elle vous conduira jusqu'à des traitements lourds ou non, elle vous obligera à laisser une partie de vous dans une salle d'opération ou peut-être pas.... Quoi qu'il en soit, quel que soit le nom qu'elle portera, elle va changer votre vie et votre regard sur vous. Vous savez vous, que vous avez cela en vous, même si c'est encore invisible. 

Il faudra du temps pour arriver à accepter que rien ne sera jamais plus pareil qu'avant, du temps et du soutien de la part de vos proches. Soutien mais pas de pitié, vous ne voulez pas que quiconque ait pitié de vous, vous voulez continuer à vivre, à voyager, à travailler, à voir vos amis, jouer avec vos enfants/petits enfants...

Pourtant, il arrivera parfois que vous n'oserez pas en parler, vous aurez peur du regard des autres, peur de leurs réactions, peur qu'ils vous fuient, vous écartent de leur chemin. Vous n'oserez pas parler de vos rendez-vous régulier à l'hôpital ni du traitement grâce auquel vous êtes à nouveau debout, presque comme "avant". Vous n'oserez pas dire que vous ne pouvez plus courir ni marcher sur de longues distance à cause de la maladie, vous prétexterez un manque d'entraînement. Vous n'oserez pas sortir vos médicaments à prendre au cours du repas,  chez vos amis ou au restaurant. Vous ne voudrez pas en parler à vos parents, vos enfants pour ne pas les inquiéter. Vous n'oserez pas l'annoncer à votre employeur de peur qu'il vous mette sur la touche, déjà qu'il ne comprend pas vos arrêts de travail inévitables...

Vous vous apercevrez que finalement, vous êtes bien seul(e) face à ce mal qui vous ronge...

Vous vous sentez ne devenir plus que l'ombre de vous-même.

 

Un soutien psychologique pourra s'avérer nécessaire, de même qu'une mise en image de la personne que vous êtes, avec ou sans la maladie, vous avez beaucoup de choses à exprimer. Votre âme restera toujours la même. Vos valeurs qui font de vous qui vous êtes, aucune pathologie ne vous les enlèvera.

Si vous vous reconnaissez dans cette synthèse non exhaustive, contactez-moi, mon travail est de vous accompagner et vous redonner confiance en vous, à travers l'image et la discussion.

Prenez bien soin de vous, 

A très bientôt..

Françoise B. praticienne en #psychologie et #phototherapeute

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